Halte ! Qui-va-là ?!

A nouveau, la porte s'ouvrit. Bras de Fer s'appuya sur son arme d'hast et répondit au visiteur :

Soyez le bienvenu, vous pouvez entrer.
De vous à moi... icelieu, les titres n'ont pas lieu d'exister, du moins quand on est lazaréen : les membres sont égaux entre eux. Mais votre présence nous honore.

Rendez-vous au réfectoire si vous désirez retrouver la communauté. A moins que vous ne préferiez directement vous entretenir en privé avec Frère Eracle, qui gère la Maison Noviciale, ou le Grand Maistre Frère Edorazio ?

Le Gardien sourit : un diacre, un ambassadeur apotolique, un évêque, et maintenant un nonce apostolique ? Décidément, l'Ordo Sancti Lazari se relevait de ses cendres, après tant de décès et six mois de dur labeur.

Altina s'était levée tôt une fois de plus... mais avait quand même pris son temps afin de rejoindre Ganagobie. Elle avait attelé sa charette la veille et y avait installé quelques coussins ou couvertures afin d'apprécier le voyage, plus confortablement qu'à son habitude. Elle arriva devant la double porte de ce cher Bras de Fer, ce qui la fit sourire, se remémorant son arrivée la première fois.

Elle se mit de côté, et patienta, attendant avec impatience, l'arrivée de son fiancé...

Edorazio ne tarda pas à arriver...

Salut, ma belle. Viens, on va au réfectoire, je pense y avoir vu Suthasseenee...

Il L'entraîna doucement : il avait tellement craint pour sa vie, hier au soir !

Alti vit arriver son fiancé, avec toujours fière allure sur sa monture...

Salut, ma belle. Viens, on va au réfectoire, je pense y avoir vu Suthasseenee...

Soit, je te suis mon tendre...

Elle le suivit doucement, encore très fatiguée et choquée de la mort de son filleul...

La lumière du jour cédait peu à peu sa place à la nuit lorsque Louis arriva devant les portes de l'Ordre. Quelque peu fatigué par le voyage, il reprit son souffle et après quelques minutes, se présenta au garde.

Bonjorn senhor! On m'appelle Louisduroy, et je ne suis qu'un humble paysant de Toulon. J'espère intègrer votre ordre afin d'enfin recevoir une éducation correcte... C'est qu'au milieu de mes cochons, je n'ai point trop le temps de réfléchir ! dit-il avec un léger sourire en coin.

Il attendit la réponse de son interlocuteur.

Le géant sourit : un visiteur, enfin, cela faisait longtemps.

Donc, vous voulez devenir Novice pour recevoir l'instruction ? Bien... êtes-vous armé ? Les armes doivent m'être confiées.

Le Frère tira sur le contrepoids pour écrater les pans de la lourde porte cloutée.

Voici, soyez le bienvenu. Si vous cherchez du monde, je vous conseille de vous dirigez vers l'église, nous sommes actuellement en train de procéder à la cérémonie d'entrée d'une de nos Novices, qui devient Soeur.

Un colosse, quand ça prend peur pour la vie d'un de ses amis, c'est assez émouvant à voir : Bras de Fer couru prendre le tas de chiffons dans ses bras, et le serra contre son coeur de façon presque maternelle.

Gloire à Dieu, il vit encore ! Suivez-moi, vous... on va voir Frère Édo, il aura du vin pour vous et des soins pour lui.
Oh, mon pauvre Eracle ! Si j'attrape le maraud qui t'a fait ça, j'en fais du civet !

Il passa les portes et se dirigea vers l'Hospice.

Un cheval blanche couvert de poussière avec un cavalier fatigué s'approche au chateau.
" Pardonnées ma mauvaise prononce" il dit avec accent génois " je suis l'ambassadeur de la République de Genes en Provencee et un des Grands Maitre de un Ordre militaire. J'ai èté invitè da part d'Edorazio. Je demande la permission d'entrer

Bras de Fer vit un cavalier approcher. Il se présenta avec un fort accent et prétendait venir de la part d'Edorzio...

Ah? Vous venez de la part d'Edorazio? Attendez deux secondes, je vais le chercher...

Tandis qu'il prononcait ces paroles, il espérait que l'étranger comprenait suffisament bien sa langue, parce que, lui n'y entendait rien, à sa langue italienne... Puis il s'encorru chercher Edorazio qui saurait certainement mieux lui parler.

[HRP]Pouvez-vous compléter votre fiche de personnage, s'il vous plaît.[/HRP]

Edorazio arriva finalement.

Entra, Signore Weiss, benvenutto !

Segue mi...

Dance s'avance sur le chemin, la fatigue marque son visage, mais la joie du but atteint illumine son regard.
Il frappe à la porte et lorsqu'elle s'ouvre s'adresse à l'homme qui lui fait face.

"Bonjour à vous mon frère, je vous remercie de recevoir l'humble pèlerin que je suis.
J'aimerai faire mon Noviciat en votre Ordre de Saint Lazare.
Voici le bâton qui a tenu éloigné les brigands depuis mon départ de Franche-Comté.
Je n'en aurait certes plus besoin en ce lieu de prière."

Edorazio arriva, l'esprit affairé.

Oc, vous désirez ? Frère Bras-de-Fer m'a dit que vous veniez de Franche-Comté, dans l'Empire... êtes vous recommandé par quelqu'un ?

Non, Grand maître, la renommée de votre ordre est arrivée jusque dans mon petit village.
La foi m'a appelé à rejoindre ce lieu de prière et de compassion.

J'attends votre approbation et demande votre bénédiction.

Nous étions en train de nous restaurer à l'auberge et devisions d'un couple d'amis qui voulaient faire le voyage jusque la ville d'Arles.
Un voyageur de passage, dont j'ai hélas perdu le nom, nous a raconté cette province. J'ai cru comprendre que cette personne vient de la province du nord qui jouxte la vôtre.
C'est lui qui, m'entendant parlé de ma recherche de la foi, m'a indiqué cet Ordre religieux provençal.
J'ai donc pris mon bâton de pèlerin et suis venu jusqu'à vous.